FIMEB x OLA RADIO ont organisé un projet livestream le 17, 18 et 19 juin sous le nom de Club 360. Cette idée ambitieuse et innovante permet d’allier le monde électronique avec des lieux emblématiques de Bordeaux au profit d’un collectif appelé “Bienvenue”. Nous avons pu, pendant trois soirs, apprécier la venue d’artistes dans des lieux que nous n’avons pas l’habitude de voir tels que les réserves de la Base Sous-Marine, le hall du Musée d’Aquitaine et les sous-sols du Miroir d’eau. Cet événement post confinement a eu un impact énorme et positif sur l’ensemble des auditeurs. C’est donc avec une continuité naturelle que Feather a interviewé quelques acteurs de ce projet riche et fort en émotions et découvertes.
On a Parlé avec Clément, Président de la FIMEB !
Bonjour FIMEB, avant toute chose je voulais vous remercier pour l’organisation du projet “Club 360°” qui pour moi a été une réussite malgré la frustration de ne pas pouvoir en profiter comme avant le confinement.
Bonjour la team Feather, merci de nous recevoir et merci pour votre soutien sur ce projet !
Après quelques semaines de recul, quel est votre ressenti et votre bilan sur ce premier projet livestream que vous avez organisé ensemble ? Les points forts/faibles ?
Globalement, on est ravis de ce projet et de notre collaboration ! Tout s’est fait très vite : entre le moment où on a commencé à en discuter et le premier stream il ne s’est passé que trois semaines alors qu’il aurait fallu trois mois de préparation. Malgré ça, on est plutôt contents d’avoir réussi notre pari en si peu de temps même si on a dû faire beaucoup avec peu de temps et peu de budget. Ce projet n’aurai ainsi pas pu voir le jour sans le soutien de nos partenaires (Dushow Bordeaux, Kloudbox, Egregore Productions…) avec qui on a travaillé main dans la main pour que le projet fonctionne. Au final, en 3 semaines on a pu mettre en place une programmation aussi intéressante que qualitative, visiter des lieux incroyables et obtenir des images dont on n’est pas peu fiers.
Comment avez-vous réussi à obtenir l’accord pour tourner à la Base sous-marine, le Musée d’Aquitaine et le Sous-sol du Miroir d’eau ?
La démarche d’une autre forme d’exploration de lieux de patrimoines de la ville a convaincu la Mairie de Bordeaux, laquelle nous a ensuite mise en relation avec les bonnes personnes pour chaque lieu investi. D’une manière générale, les institutions, les lieux et les acteurs culturels sont tous dans le même panier en ce moment et souhaitent tous relancer l’activité culturelle locale. Ce genre de projet, même s’il doit s’adapter aux normes sanitaires en vigueur, reste une alternative pour dessiner de nouveaux espaces d’expression culturelle pour toutes les entités impliquées.
Quels sont vos retours sur le projet, que ce soit au niveau des artistes, de l’équipe et du public ?
Le projet s’est globalement très bien déroulé, on a eu de super retours du public, de notre réseau et les artistes ont tous été ravis d’exprimer leurs univers à travers le CLUB 360. Au niveau de l’équipe, c’était en quelque sorte une première pour la FIMEB et Ola de collaborer et on a eu le plaisir de recevoir l’aide des potes de Kloudbox et d’Egregore Productions, aussi bien sur la préparation que sur le plateau pour tout le contenu vidéo. Sans l’aide et la détermination de tout le monde, le résultat n’aurait probablement pas été le même. C’est une réelle chance d’avoir pu créer une telle dynamique collective avec des personnes d’horizons et de compétences différentes sur un même projet artistique.
Comment s’est passé le projet solidaire et artistique avec les divers acteurs de l'événement ?
Le fait de créer un lien entre proposition artistique et démarche solidaire est remonté très vite dans nos premières discussions. Il nous a semblé important de mettre en place une cagnotte et de valoriser les actions d’une association solidaire locale et c’est très naturellement qu’on s’est tourné vers le Collectif Bienvenue. Nous sommes tous, à titre personnel, sensibles à la cause défendue par cette association et, connaissant leur affinité pour la culture, le lien s’est fait très rapidement. L’équipe de Bienvenue a très bien accueilli le projet et était ravie de nous suivre dans cette aventure ; tout comme les bars que nous remercions chaleureusement d’avoir accepté de diffuser les lives et de promouvoir la cagnotte via des QR codes sur leurs tables.
Quel a été l’accueil et l’impact de la retransmission des lives dans les réseaux bars/restaurants ?
L’ensemble des bars qu’on a contacté nous a accueilli chaleureusement et tous ont suivi le projet avec attention ; on est vraiment ravis d’avoir réussi à lier les bars et leur public à ce projet pour, dans une certaine mesure, permettre à nos artistes locaux de s’exprimer au-delà d’un simple live-stream en attendant la réouverture des clubs et lieux de diffusion. Bien évidemment, tous n’ont pas tout rediffusé ou ont mis en pause certains moments mais les retours, qu'on a eu de leur part, sont tous très positifs.
Y aura-t-il un deuxième projet club 360° dans des nouveaux lieux de Bordeaux avec de nouveaux artistes ?
L’envie initiale de CLUB 360, c’était de permettre aux artistes de continuer à s’exprimer et d’esquisser une façon un peu différente de faire du livestream via l’exploration de lieux inédits et le concept particulier de captation à 360°. Avec CLUB 360, il y a une réelle volonté de fédérer des acteurs artistiques et culturels pour mettre un coup de projecteur sur la scène bordelaise, le tout dans un contexte très contraint avec les normes que nous connaissons actuellement. Cette ambition de valorisation de notre scène locale était là avant, elle a pris une forme particulière pendant la crise que nous traversons, et continuera d’évoluer à travers différents projets dans les mois à venir. S’il doit rester quelque chose de CLUB 360, c’est avant tout cela et l’avenir nous dira ensuite s’il est utile et opportun que le projet ait un second épisode.
RETOUR À LA BASE SOUS MARINE AVEC LE DUO MODERN COLLAPSE.
Bonjour les garçons, avant toute chose pouvez-vous en quelques mots présenter votre duo et style de musique pour ceux et celles qui ne vous connaissent pas ?
Bonjour ! Alors pour nous présenter brièvement on est deux compositeurs et DJs et on opère sous le nom Modern Collapse depuis environ 2 ans. Concernant notre style, il se décline entre ambient/expé déstructurée, post internet, fast techno et UK aux influences rap actuel dans les grandes lignes. On tient à coeur de ne pas se fermer à un style et d’expérimenter autant que possible. Cela se retranscrit dans nos compositions tout comme dans nos mix ou l’on cherche toujours à aller plus loin, plus précis mais plus brut dans la transmission d’émotions.
En écoutant le set que vous avez produit mercredi 17 juin, dans les réserves de la Base Sous Marine de Bordeaux, j’ai été transporté dans un voyage chargé en émotions notamment les 20 dernières minutes qui m’ont particulièrement plu. Est-ce que vous avez créé ce son en amont pour l’occasion ?
Heureux que notre performance ait pu te susciter de l’émotion, c’est exactement le but de notre musique, on attache beaucoup d’importance à la réflexion que l’audience peut avoir derrière l’aspect purement musical, et on estime que c’est bien plus beau de fédérer autour des émotions dans la musique que de se tenir à juste faire danser les gens. L’univers du club se réinvente et les auditeurs sont de plus en plus en demande de nouveauté et de surprise.
On a bien évidemment sélectionné des morceaux qui nous tenaient à coeur pour l’occasion, étant donné le caractère unique de cette représentation. La majeure partie des morceaux que nous avons joués à cette occasion sont des unreleased à nous, agrémentés de quelques morceaux coup de coeur et d’unreleased d’autres artistes qui nous inspirent tels qu’Aho Ssan, nouveau prodige du label berlinois Subtext avec le remix qu’il a fait de l’anthem de Childish Gambino qui ouvre notre set.
Jouer à quatre mains n’a pas été compliqué à gérer sur les platines ? Comment a fonctionné votre duo pour le projet ? Comment le travail s’est déroulé ?
Bien avant la formation de notre duo, on jouait déjà sur scène ensemble donc ce n’est rien de nouveau pour nous ! On apprécie justement le fait de se compléter sur scène, de discuter des morceaux qu’on veut passer. C’est un travail d’échange et d’écoute qui nous apporte beaucoup mutuellement, et qui caractérise aussi la diversité de nos influences et de nos productions. Souvent lorsqu’on commence on a une idée de ce que l’on veut développer dans le set mais, rapidement, on se laisse porter mutuellement quitte à se mettre au défi ou en péril, on se fait confiance notamment parce qu’on a tous les deux une formation de batteur, donc rythmiquement on sait où on va, à l’instar d’un groupe de jazz en jam.
Quel a été votre ressenti lorsque vous avez appris que vous alliez jouer pour la première fois depuis le confinement devant des caméras sans public dans un lieu mythique qui est la base sous marine de Bordeaux ?
On a évidemment été très touchés que la FIMEB et Ola Radio aient pensé à nous pour cet événement. On travaille régulièrement avec Ola Radio, chez qui nous avons une résidence mensuelle, Syndrome, qui vient appuyer notre résidence du même nom que nous organisons à l’IBOAT. La base sous marine est aussi pour nous un lieu exceptionnel qui nous a tapé dans l’œil sitôt arrivés à Bordeaux, on a toujours fantasmé d’y jouer.
Concernant les caméras, c’est évidemment un exercice difficile auquel nous sommes peu formés, et qui implique de ce fait beaucoup de pression qui vient s’ajouter à celle de délivrer un set impeccable pour les auditeurs; En soi ce fut pour nous un beau challenge et nous sommes très satisfaits du produit fini !
Quels sont les retours que vous avez eu sur votre live par les gens qui vous ont écouté ?
On a eu beaucoup de retours positifs sur notre passage, que cela soit sur notre prestation que sur la qualité de la captation vidéo, qui était tout simplement sublime ! Encore merci à toute l’équipe sur place qui a permis un rendu visuel aussi cool.
Pourquoi avoir accepté de participer au projet ?
Tout d’abord, parce que l’initiative était évidemment intéressante et unique en son genre, mais également parce que ce projet représentait pour nous une opportunité de pouvoir présenter notre travail à une audience plus large à qui cela pourrait éventuellement plaire. Égayer la curiosité de l’audience est importante pour nous, à la fois quand on joue ou produit mais aussi quand on invite sur la résidence à l’Iboat et sur Ola Radio.
Pour terminer, quels sont vos perspectives d’avenir concernant votre duo et vos projets futurs ?
On a pour l’instant l’ambition de sortir nos morceaux qui commencent à s’accumuler, et de continuer à produire et à se produire autant que possible ! Concernant plus précisément nos projets, on travaille actuellement sur quelques morceaux qui seraient des sortes de reprises expérimentales de morceaux de rappeurs comme Travis Scott et 13 Block qui nous inspirent beaucoup, ça sortira très prochainement sur notre Soundcloud. Ce projet nous tient vraiment à coeur et on a hâte de le faire évoluer.
UN PETIT TOUR AU MUSÉE D’AQUITAINE AVEC BARON
Bonjour Baron, pour ceux et celles qui vous connaissent entre autre en tant que pilote des soirées Crème Fraîche, pouvez-vous nous raconter votre ressenti sur votre prestation solo jeudi 18 juin au hall du musée d'Aquitaine ?
Bonjour, ce fut véritablement une expérience hors du commun ! Mixer dans un lieu sublime tel que le hall du Musée d'Aquitaine est un privilège. Le format diffère d'un club certes, mais c'était là tout l'intérêt de l'événement, investir un lieu atypique pour en faire un dancefloor éphémère. Les conditions actuelles ont fait que le public n'était pas autorisé à y participer et c'est bien dommage si vous voulez mon avis. Tout s'est passé très vite, mais j'ai réellement ressenti quelque chose de comparable ce qu'on ressent quand on joue dans un club et ce grâce au travail remarquable des équipes de production ; des jeux de lumières léchés qui suivaient les phases ascendantes des morceaux joués. Ça m'a littéralement transporté ! Quand je suis rentré chez moi après avoir terminé, la vidéo était en ligne. J'ai tout naturellement voulu regarder les images pour me rendre compte du résultat. C'est simple, j'ai été totalement médusé par l'incroyable qualité des images et le rendu du montage, c'est tout simplement magique. J'étais tellement excité que je n'avais plus envie d'aller dormir.
On vous connaît pour vos sons dancefloor qui donnent envie de faire danser et planer le public. Comment avez-vous vécu votre soirée face à des caméras de production ?
Je dois admettre que c'était assez intimidant au début de jouer face à des caméras qui vous scrutent sous tous les angles (ou presque), mais comme je disais précédemment, j'ai rapidement pris mes aises grâce à l'ambiance qui s'est installée peu à peu. J'ai retrouvé des automatismes comme jouer dans l'obscurité sous strobo avec les sons forts dans les retours. Ajoutez à cela des bonnes platines et mes sons favoris et je suis comme un poisson dans l'eau !
Pendant 1h vous avez réalisé un set aux couleurs et émotions variées. L'avez-vous travaillé en amont pour le projet ou était-ce de l'improvisation ? D'où avez-vous trouvé l'inspiration ?
L'inspiration vient directement de mes dj sets réalisés en club entre 2h et 6h du matin. C'est typiquement ce que j'aurais pu faire sur une soirée Crème Fraîche et c'est exactement ce que j'aurais envie d'entendre si j'avais envie d'aller clubber quelque part : un son progressif, punchy et planant à la fois, sans redondance et sans aucune autre prétention que celle de vouloir donner envie de danser. Comme je savais que mon set allait être enregistré, je l'ai préparé un peu comme un podcast : j'ai donc fais une liste des morceaux que je souhaitais jouer et puis j'ai testé plusieurs enchaînements chez moi pour vérifier la compatibilité des morceaux entre eux et tenter d'identifier les bonnes transitions. J'aime bien l'idée de raconter une histoire à travers un mix, autrement dit de partir d'un certain point et de le faire évoluer pour embarquer les gens avec moi dans mon "trip". Pour moi c'est un peu comme partir en voyage : on part à une certaine heure du jour ou de la nuit et on arrive quelques heures plus tard dans un nouvel endroit. Et pendant toute la durée du voyage, on regarde le paysage défiler derrière la fenêtre, on pense à plein de choses, on ressasse des souvenirs, on est traversé par plusieurs émotions (je parle pour moi évidemment, je n'arrive pas à dormir dans les transports lol).
Donc je décide un peu à l'avance vers quelle direction je souhaite aller dans mon mix, quelles émotions j'ai envie de transmettre, parfois je m'impose des étapes en fonction du mood du moment, et je fais ma sélection de manière à y arriver. Ici en l'occurence, j'ai juste préparé les 4-5 premiers morceaux dans l'ordre, mais je n'ai pas voulu décider à l'avance de la fin du set pour me garder une certaine liberté, comme je fais en club justement, car un Dj c'est d'abord et surtout fait pour faire danser les gens, il ne s'agit pas de faire un monologue. Bon, là, il manquait juste le public, du coup je me suis fait danser moi-même en finissant par des morceaux que j'aime beaucoup et que je joue souvent en fin de soirée. Et pour tout vous dire je suis plutôt content du résultat, la sélection se tient, c'est pas très pointu mais c'est sincère, et ça m'a fait un bien fou de jouer du son fort, ça m'avait manqué.
Quels sont les projets à venir pour votre carrière solo ?
Ça n'a rien à voir avec ma carrière, j'espère vivement pouvoir de nouveau organiser des soirées Crème Fraîche dès que la situation le permettra, pour l'amour de la fête libre.
Puis continuer de faire de la musique et d'apprendre les techniques de productions afin d'améliorer mes morceaux au fur et à mesure que me vient l'inspiration. La musique ça reste avant tout ma passion, j'en fais tous les jours (ou presque), ça me remplit de bonheur et c'est ça qui compte le plus à mes yeux. Je n'ai rien à annoncer pour l'instant, mais je suis d'accord pour faire écouter mes premières prods à qui le voudra !
Encore merci FIMEB, Ola Radio, Egregore Productions, Miléna Delorme et Manon Vincent.
UN DERNIER SOIR DE PRESTATION AVEC HIRSCHMANN SOUS LE MIROIR D’EAU
Bonjour Hirschmann, quel a été votre ressenti quand on vous a parlé du projet Club 360° ?
C'est un projet qui m'a été présenté en amont de sa sortie, avec des collègues (Laurent de Le Type, Gaston de BOA et sous la direction de Clément, le président de la FIMEB), nous devions cogiter à propos du nom de l'événement. Dès le début nous avons tous été séduit par le projet que nous avons donc ainsi vu mûrir. C'était clairement quelque chose de novateur dans la région, et l'idée d'accéder à des espaces encore méconnus était palpitante.
Pouvez-vous nous évoquer votre vécu lorsque vous avez joué devant des caméras dans un lieu emblématique de Bordeaux qu'est le Miroir d'eau ?
Je suis arrivé sur les lieux vers 17h30, j'ai ainsi vu toute l'action juste avant l'événement et je vous avoue que je n'avais pas idée de ce bouillonnement. C'était à la fois grisant et très stressant, je voyais ce cercle autour duquel les caméras allaient tourner et la pression montait petit à petit. 5min avant le direct j'étais en place, et ce temps d'attente était vraiment particulier, entre hâte et pression.
Comment vous vous êtes préparé à cette soirée au niveau du travail de création et le retour sur scène depuis 3 mois de confinement ?
J'ai commencé à bosser la tracklist quelques jours avant, j'avais beaucoup de boulot à côté et c'est 2-3 jours avant que j'ai commencé à me pencher sur la question. J'avais envie de placer quelques tracks de copains et des tracks sur lesquels je bossais également. Ça a été une sélection des dernières trouvailles que j'ai pu faire, notamment le track d'intro, ainsi que des édits downtempo, des unreleased et le remix d'Anatolian Weapons notamment. Pour ce mix, c'était vraiment une collection de coups de coeur qui reflétaient les différentes vibes qui cernent mon univers.
Quel a été le retour de votre public sur votre set ?
Le retour a été plutôt bon, il y a eu plus de 6000 vues et je ne m'attendais pas à un tel retour. Pour ce qui est du mix, j'ai eu également de bons échos de mes proches et des gars de la soirée, ça fait toujours plaisir de voir que ce qu'on fait est suivi et apprécié.
La participation à cette soirée est-t-elle un tremplin pour d'autres dates et projets à venir concernant Hirschmann ?
Après cette soirée j'ai eu beaucoup de bons retours, entre mes proches, des amis qui jouent également, et grâce à ça j'ai la radio DIA, du collectif Moï MoÏ qui sont également derrière feu le Baleapop, qui m'ont contacté depuis. J'ai également eu quelques "J'aime" sur la page et la vidéo a eu un bons nombres de vues donc j'imagine que quelque part, ça fait son bout de chemin. Ce qui est intéressant derrière ce projet, c'est surtout que la FIMEB tend à développer ses actions et désire ardemment soutenir la scène locale en tant qu'artiste et entité, et c'est sur cet accent qu'il faut se concentrer. Bordeaux regorge de talents qui seuls se développeront plus lentement, grâce à ce genre d'action il y a un véritable focus et un coup de projecteur sur ces talents. C'est d'autant plus honorable qu'une collecte de fonds a été mise en place pour le collectif Bienvenue qui vient en aide aux réfugiés.
Merci à la FIMEB ainsi qu’aux trois artistes qui ont répondu présent à l’interview.
Manon Vincent ⎮ 01/07/2020
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