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Entretien avec Bring Me The Horizon à Rock en Seine 2019

Dernière mise à jour : 9 sept. 2019

Quatre ans après la sortie de "That's the Spirit" qui avait amorcé un grand changement de style pour le groupe, abandonnant ses sonorités metalcore et hardcore en s'orientant vers un style plus proche de l'Electro-Rock, nous avons pu rencontrer la bande de Sheffield juste avant leur show sur la scène de Rock-en-Seine. Sous 32°C à l'ombre, le groupe nous a parlé de leur dernier album Amo sorti en janvier dernier, de leurs futurs projets et de leur vision de la France.


BMTH

Ce n’est pas votre première fois à Rock en Scène, vous êtes déjà venus en 2016. Que vous rappelez-vous de cette édition et êtes-vous heureux d’être de retour ?

Oui, très heureux d’être de retour ! Je me souviens que nous avions été plutôt bons, c’était l’un des festivals les plus pop dans lequel nous avons joués. Il n’y avait pas beaucoup de groupes comme nous. En 2016 en particulier, c’était une des premières fois où nous jouions dans un festival populaire et non pas totalement rock. On en a un bon souvenir et nous êtions surpris car les gens étaient dans un bon état d’esprit. On espère que ce soir sera bien aussi !

La dernière fois Jordan n’était pas là non plus car il venait d’avoir un bébé donc cette fois il sera là et ça devrait être mieux encore !


Que pensez vous de la programmation de cette année ? Face à la popularité et le développement de la musique électronique ces dernières années, êtes-vous contents de voir que le rock anglais résiste et séduit toujours le public français ?

On peut voir beaucoup d’artistes anglais sur cette programmation 2019 comme Royal Blood, Sam Fender etc..

C’est cool ! Le rock en ce moment se retrouve à une place bizarre. Ces dernières années beaucoup de festivals ont arrêté de booker des groupe de rock, surtout en Angleterre. Les gros noms des festivals étant de plus en plus pop. Mais il semble que le rock revient en festival comme au Reading Festival par exemple ou plusieurs groupes de rock reviennent en tête de programmation. C’est bien pour nous d’avoir un terrain d’entente entre la musique électronique et le rock/metal.


Album Amo

Au début de cette année est sorti votre nouvel album « AMO ». Pouvez-vous nous en parler ? Pourquoi AMO ?

Oliver a proposé le titre car sa femme est brésilienne et amo veut dire amour en brésilien. Cependant amo peut aussi relier à l’amour en général et être un concept pour l’album. Cela rendait bien, c’est facile de s'en souvenir et jusqu’à maintenant on avait que des noms d’albums super long donc c’était cool d’avoir quelque chose de court cette fois.


4 ans se sont écoulés entre votre dernier album « That’s the Spirit » et celui-ci. Est-ce volontaire de votre part ?

On a tellement appris après That’s the Spirit parce que ça a vraiment bien marché. On a fait une grosse tournée et on était à notre apogée. On pouvait pas s’arrêter, on surfait sur la vague. On était au pic de notre carrière avec cet album donc on a vraiment tourné partout et seulement après, on a commencé à penser à écrire un nouvel album.

AMO a été assez long à écrire, ça a prit plus d’un an. Jordan est tout le temps entrain de produire des petits trucs. Donc on s’est assis et on a commencé à écrire des choses et on a recommencé plusieurs fois, on savait pas trop où on voulait aller donc ça a prit du temps avant d’avoir le produit final, on a réajusté plusieurs fois des choses.


© Rock en Seine 2019

Quel est votre meilleur souvenir sur scène ?

On a joué au Reading Festival en 2016 je crois, c’était la plus grosse foule devant laquelle on jouait en Angleterre et tout le monde était avec nous, c’était vraiment un bon souvenir. Au moment où tu commences à jouer tout le monde devient fou. Ça restera toujours dans ma tête comme l’un des meilleurs concerts qu’on ait fait. On a aussi joué au Pol'and'Rock Festival en Pologne, il y avait vraiment énormément de monde, c’était juste une mer de gens et c’était top !


Vous êtes de Sheffield, comme le groupe Arctic Monkeys. Même ville, différent style musical mais avez vous déjà voulu essayer de faire quelque chose ensemble ?

On aimerait vraiment ! Je pense pas qu’ils voudraient un jour mais Arctic Monkeys est l’un des groupe préféré de Matt et Oliver. Oliver était au lycée avec Alex, on a fait quelques festivals ensemble alors Alex venait nous voir et discuter avec nous quelques fois.

Ça serait cool. Enfin pour nous ! Eux je ne pense qu’ils aient besoin de faire des choses comme ça. La manière dont leur musique change à chaque album est vraiment très inspirante et intéressante pour nous.


© Rock en Seine 2019

Vos projets à venir ?

Pour l’instant, continuer la tournée pour quelques temps encore. Après on rentre chez nous et on repart en tournée ensuite. Ce sera surtout des tournées à venir et pourquoi pas un nouvel album, on verra bien par la suite !


Une chose française que vous appréciez ? Une musique française qui vous plait ?

La baguette ! Le vin ! J’aime bien aussi les catacombes à Paris, les choses comme ça et l’histoire de la France.

On aime bien le groupe français Gojira, ils sont très bons mais très heavy métal comparé à nous !

© Joshua Gordon

Après 5 albums, plus de 800 dates dans le monde entier et de multiples récompenses, la notoriété de BMTH n'est plus à faire.

En sortant AMO le 25 janvier dernier, le groupe a confirmé sa place de pionnier dans le genre en classant ce dernier opus à la première place des charts britanniques, australiens et écossais. Alors, comme dit le groupe " Do you wanna start a cult with me? " , nous, perso, nous sommes ok !


 

Nicolas Jolfre et Emma Seintouil I 07.09.2019



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