Mickael SAMPAIO, jeune parisien de 27 ans d’origine portugaise habite à Bordeaux. Étant kinésithérapeute dans la région bordelaise, Mickael va nous parler de sa passion cinématographique et de son projet Cklip.
Bonjour Mickael, peux-tu nous parler de ton projet Cklip ?
Cklip est un projet que j’ai lancé il y deux trois mois. C’est assez récent. Le but est de partager de courts extraits vidéos que j’ai réalisé dans le temps . C’est la vitrine de mon travail. D’ailleurs j’ai nommé ce projet Cklip pour deux raisons. Déjà « Ck » c’est pour Mickael et le mot « clip » est pour décrire en un seul mot mon travail à savoir la réalisation des vidéos. C’est simple mais ça me plait beaucoup et j’ai trouvé ça assez subtil.
As-tu un style et des influences qui t’inspirent ?
Je ne pense pas avoir un style et des influences précises dans la réalisation de mes vidéos. Ce que j’aime surtout c’est utiliser et pouvoir découvrir des nouvelles techniques de montage et de prise de vue à chaque tournage. Je vais beaucoup au cinéma depuis trois ans avec le pass illimité. Ça permet de voir beaucoup d’oeuvres. Quand je regarde un film je m’intéresse aux plans et m’interroge sur les techniques que le réalisateur a pu utiliser. Je regarde beaucoup de vidéos youtube aussi pour me renseigner sur des idées de transition. Je ne m’inspire pas de quelqu’un ou quelque chose en particulier. J’essaye surtout de comprendre comment la vidéo a été filmée et montée.
Aussi avant chaque projet je travaille sur la musique notamment lors des festivals. J’écoute non stop de la musique quand je travaille sur mes vidéos. Ça m’aide beaucoup à trouver la dynamique de la vidéo et ça m’inspire.
Quel es ton parcours dans la vidéo et le montage ?
J’ai commencé la vidéo au lycée il y a 13 ans. J’avais cette envie tôt. C’était les débuts de youtube donc j’ai commencé par là avec les moyens du bord. A cette période mon portable ne filmait pas en bonne qualité. Du coup, je filmais avec la webcam de mon ordinateur. J’avais même créé une petite chaîne mais aujourd’hui il ne reste plus rien car ce n’était pas intéressant.
Quand j’ai commencé mes études j’occupais le rôle de responsable communication et média dans diverses associations. Ça permettait d’avoir un lien avec la vidéo et le montage. J’ai réalisé des vidéos simples pour le bureau des étudiants, j’ai également commencé à monter des vidéos pour une grosse association qui s’appelle MAJIKE. Chaque année la MAJIKE propose un festival destiné aux kinésithérapeutes : les IKE. Je leur faisais les vidéos pour la promotion et l'aftermovie du festival. Après j’ai monté les vidéos de l’évènement sportif Ekoraid trois années de suite.
Travailles-tu seul ? Quelle est ta manière de travailler et monter une vidéo ?
Je réalise la plupart de mes vidéos seul mais quand le projet est gros j’aime bien m’entourer d’une équipe. Je bosse souvent avec Antoine SCHYZO. C’est un ami avec qui j’aime travailler.
Si je peux décrire une de mes particularités, lorsque j’interviens dans plusieurs festivals ou événements je filme la journée entière sans pause. Ensuite je me prends directement deux trois heures pour monter une première vidéo. C’est un jet très très rapide qui est directement diffusé pendant l’événement sur écran géant. Cet exercice permet de voir la réaction des gens sur le moment et de se voir le jour même et voir la journée qu’ils ont vécu. Après hors festival et évènement je re travaille la vidéo et je la publie sur les réseaux. Je ne publie pas grand chose sur mon compte perso. Mon travail se voit surtout sur les réseaux des gens pour qui je fais la vidéo.
Quels sont tes projets futurs ?
J’étais sur plusieurs projets qui ont malheureusement été annulés à cause du Covid-19.
Il y avait notamment le festival à Alençon dont les bénéfices revenaient pour la lutte contre le cancer du sein.
Ensuite depuis la création du compte instagram Cklip_on, j’ai plus envie de réaliser des projets artistiques personnels. Je profite du confinement pour me former à la MAO (musique assistée par ordinateur) afin de pouvoir réaliser mes propres musiques pour accompagner mes vidéos. A l’avenir j’aimerais réaliser mes propres vidéos créatives avec mes propres sons afin de proposer de belles images et vidéos pour les gens qui me suivent sur les réseaux.
Pourquoi tu t’es mis à faire des vidéos et du montage ?
Je réalise des vidéos par passion tout simplement. Toutes les vidéos que j’ai produit jusqu’à présent ont été faites bénévolement. Je n’ai pas de limite en terme de thème : je peux filmer une ville comme un moment, un évènement ou un festival.
Le but est de faire de belles vidéos.
Chaque projet que j’ai fait m’a permis d’investir un peu plus dans le matériel ce qui fait que j’ai pas mal de matos maintenant. Je filme avec un Canon 5D mark iii principalement avec un objectif de 50mm. J’ai aussi un stabilisateur électrique, des drones.. J’ai acheté tout ça au fur et à mesure des évènements et par passion. C’est la passion qui me motive dans ce projet. Je ne suis pas contre avoir des partenariats pour éventuellement avoir du matériel ou des financements ce qui me permettrait de m’investir davantage.
Merci pour cette belle interview Mickael, on te souhaite plein de jolies choses.
Manon Vincent | 19/04/2020
Comments