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Interview de Théo Chaumard, le chanteur de Caesaria

CAESARIA est un projet monté par 4 amis d’enfance Théo Chaumard, Cédric Machi, Thomas Fariney et Louis Arcens. Leur musique est une palette de couleurs et met en avant divers styles musicaux comme le rock, l’électro, la pop ou encore le disco. Ces mélanges ambitieux se font ressentir dans le choix mélodique, les textes en anglais et leur nom de scène CAESARIA qui est un concept mystérieux derrière lequel chacun y apporte sa signification. Théo Chaumard, chanteur du groupe nous a parlé de  CAESARIA et de leur 3ème EP de cinq sons, "Connection Loss" sorti le 1er mai dernier.

© Arnaud Legrand-Moser

Bonjour Théo, pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous vous présenter et savoir qui se cache derrière Caesaria ?

Caesaria est un projet monté par 4 amis d’enfance ayant pour but d’imposer le club rock à la terre entière. Enfants de festivals et bercés par le son des guitares british, Thomas, Louis, Cédric et moi même sommes partis de loin pour trouver aujourd’hui ce son club de rock électro. Mais pas question de s’encombrer d’étiquettes sur ce nouvel EP.


Pourquoi Caesaria comme nom de groupe ?

Caesaria car on ne voulait pas d’un nom anglais comme tout le monde. C’est du latin et signifie la "femme de César", rien de plus. On trouvait ça intemporel, universel et beau. On est trois amis ayant grandis ensemble depuis nos 10 ans (on était voisins). En arrivant à Strasbourg il y a quelques années, on a rencontré Cédric, le batteur et Caesaria est né. 


Comment est né Caesaria ?

On a toujours eu des projets avant, à droite, à gauche. Puis cette idée de monter un projet hybride entre le rock et l’électro nous est apparu lorsqu’on ne trouvait pas chaussure à notre pied. On aimait la puissance et l’énergie du rock, l’instant du live et la fraternité des refrains chantés mais tout autant que la frénésie, l’ambiance des clubs électro qui vous plongent jusqu’au bout de la nuit, à vous faire perdre la notion du temps : donc on a décidé de mêler ces deux univers. Chaque style servant l’autre.

© Arnaud Johnson Moser / Emil Balic

Vendredi 1er mai vous avez sorti votre 3e EP de cinq sons, "Connection Loss". Comment ce projet a pris forme ?

Il a pris forme entre Londres et Strasbourg : on a enregistré la première partie à Londres avec un producteur et à Strasbourg avec un deuxième. Cet EP est la continuité de notre chemin initiatique qu’est le club rock. Il a pris donc forme tout naturellement. On chante en anglais pour se faire entendre par la plupart des habitants de cette planète et aussi parce qu'on a une familiarité avec cette langue depuis qu’on est tout jeune. 


Comment vous vous répartissez le travail de composition ?

Pour les textes, c’est moi qui les écris. Pour la musique, on compose tous de notre côté mais la réelle concrétisation vient en répétition quand on essaye les démos apportées par les uns et les autres. 

Pour terminer suite au covid-19 et la période de confinement, pouvez-vous nous faire part de cette phase compliquée ?

Cette période est effectivement lunaire. On s’inquiète beaucoup, évidemment de la reprise, mais aussi pour les acteurs de cette industrie qui sont plus que touchés. On espère que le gouvernement va se bouger pour aider tout le monde. Une pétition tourne d’ailleurs et j’invite tout le monde à la signer. De notre côté, on a continué de composer ; on a fait des reprises à distance et on a fait notre première release party online !

Un projet un peu dingue où on jouait pour notre public en streaming depuis Facebook : comme si on se retrouvait pour un vrai concert de sortie d’EP ! Un concert numérique en gros.


Merci a Théo Chaumard pour cette interview !


 

Manon Vincent I 08/05/2020

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