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Le bal des cèdres : en streaming sous les arbres

Dernière mise à jour : 13 août 2020

Ce week-end aura lieu la première édition du Festival « Le bal des cèdres » à Bègles. Aventure auditive et visuelle mêlant les arts, le bal des cèdres se lance dans un contexte sanitaire particulier, l’obligeant à se tenir en ligne. Filmé dans le jardin du studio Cryogène et retransmis en live, l’expérience promet une mise en avant de la scène locale et régionale connue ou encore trop méconnue, tous styles confondus.

Malgré une année compliquée pour le monde de la culture et plus particulièrement des festivals, les créateurs du bal des cèdres n’ont pas baissé les bras et comptent bien nous faire passer par toutes les émotions ce week-end du 15 août.

Né du constat d’un manque de lumière pour les artistes émergents dans la région, le concept s’attache à faire découvrir ou bien redécouvrir les talents du coin, tous aussi originaux les uns que les autres. 14 artistes, 14 styles, 14 univers. Du folk à la pop en passant par l’électro, l’indie ou encore le hip hop il y en aura pour tous les goûts !


Ne paniquez pas, s’il vous est impossible d’être disponible ce week-end, tous les lives seront filmés et mis en ligne sur YouTube pour un plaisir de longue durée. Mais qu’est ce qui nous attend ?

Samedi 15 août

Le festival ouvrira par une balade contemplative au sein du vivant à travers les textes poétiques du groupe de hip hop Innvivo.

À 19h40, ce sera le folk indie de Botibol, déjà passé à la Route du Rock; qui nous ramènera à Woodstock le temps de quelques sons.

Puis nous découvrirons le projet musical du groupe de pop psyché Sahara conçu comme une bulle libertaire, centré sur l’art, la société et les sentiments.

Nous irons ensuite au plus profond de l’intimité de Moloch/Monolyth, à travers des sujets lourds et des émotions fortes transmises par du folk rock.

Le trio instrumental d’afro world punk Epiq prendra la suite en nous emportant dans leur aventure expérimentale, improbable et extrême.

Epiq donnera la balle à Equipe de foot, duo aux influences diverses.

Pour clôturer cette première journée, une bonne dose d’électro de Don’t do drugs pour rassembler les coeurs et les corps du monde.

Dimanche 16 août

Nous reprendrons l’évènement par J-Silk et sa soul, qui continue son périple aquitain après un passage à Climax et aux Francopholies.

Willows montera ensuite sur scène. Emilie Moutet compose, écrit et joue ses morceaux faits d’une instrumentalisation douce portée par une guitare et un clavier délicats.

C’est le trio bordelais Pyramid kiwi qui secouera la scène extérieure de son garage pop à partir de 20h.

Le jazz prendra ses aises grâce à ces trois amis d’Atrisma qui nous captiveront et rempliront nos coeurs de joie et de mélancolie.

Nous ne présentons plus Emeline Marceau alias Roseland, membre de Génial au Japon et de Pyramid Kiwi que nous verrons cette fois sur scène en solo. Du synth-rock plein de puissance et de douceur.

Bercé par les années 90’s de My Bloody Valentine, Cosmopaark nous fera part d’une shoegaze pop nouvelle de la scène actuelle.

Enfin, le festival se clôturera par le duo Pénélope : un mélange des arts visuels et auditifs puisqu’il y aura à la fois du rock, de l’électro, de la photo et de la vidéo.

Un festival digital et solidaire pour une justice sociale

Le gros + du bal des cèdres est son engagement pour une collecte de dons libre via la plateforme de financement participatif Tipee. L’idée est de verser les bénéfices à l’ONG “Plan International” qui mène diverses actions pour aider et protéger les enfants dans le monde. Agissant dans plusieurs domaines, cette association entend améliorer l’éducation et la formation des enfants, leur protection contre l’exploitation et les violences, la santé et enfin la connaissance et la défense de leurs droits.

Un week-end orageux et pluvieux à passer avec le bal des cèdres, sur votre canap’, pour le plaisir des yeux, des oreilles et pour le bonheur des enfants.


 

Clarisse Jaffro I 12.08.2020

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