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Pépite : le phénomène de la pop française nous emmène en voyage avec leur nouveau single “Mirage”

Dernière mise à jour : 18 nov. 2020

Pépite c’est l’histoire de deux amis, Thomas et Edouard, qui se rencontrent sur la plage de Sables-d’or-les-pins en Bretagne et se rendent compte, presque comme une évidence, qu’ils vont faire de la musique ensemble. Ils forment donc le groupe “Pépite” en 2015, signent avec le label Microqlima, et sortent l’année suivante leur premier EP “Les Bateaux”. S’ensuit un autre EP nommé “Renaissance” en 2017, et un album “Virages” en 2019. Feather a eu la chance de les rencontrer pour discuter de leur nouveau single, “Mirage”, fraîchement sorti le 6 novembre dernier.

Si vous deviez décrire Pépite en 3 mots à quelqu’un qui ne vous connait pas, quels mots choisiriez-vous ?

Edouard et Thomas : Bateaux, bonbon et mélancolie.

c’était plutôt évident que l’on fasse de la musique ensemble, par rapport à ce que l’on faisait dans nos vies à ce moment-là et à notre rencontre

Vous vous êtes rencontrés très jeunes sur une plage de Bretagne, vous êtes devenus amis et c’est comme ça que vous avez débuté la musique. La musique pour vous c’était un peu comme une évidence, mais qu’est-ce que vous auriez fait d’autres de votre vie si ce n’est de la musique ?

Thomas : Oh ! Je ne sais pas, de la cuisine ?

Edouard : Moi j’aurais peut-être réalisé des films d’horreurs je pense !

Thomas : Moi je déteste les films d’horreurs, mais Edouard adore !

Edouard : Donc à priori on ne l’aurait pas réalisé ensemble (rire) ! Donc pour répondre à ta question, c’était plutôt évident que l’on fasse de la musique ensemble, par rapport à ce que l’on faisait dans nos vies à ce moment-là et à notre rencontre. Ce qui en a découlé c’était une belle promesse pour les prochaines années.

Vous aviez des influences musicales différentes pendant votre jeunesse, avez-vous gardé les mêmes influences ou êtes-vous aussi inspirés par des artistes d’aujourd’hui ?

Thomas : Oh les deux !

Edouard : Les deux oui. J’ai toujours été très fan des Beatles, que ce soit de leurs chansons ou de leurs productions, leur concept d’approcher la musique est assez intemporelle. Moi ça m’inspire toujours énormément en tout cas. Après c’est vrai qu’en rencontrant Thomas j’ai beaucoup découvert le reggae aussi, pas mal de dub et de nouvelles techniques de productions qui m’inspirent encore aujourd’hui.

Thomas : Je pense que l’inspiration est toujours mouvante, on garde toujours ce qu’on a aimé et on découvre de nouveaux sons, soit parce qu’on l’écoute seul, soit parce qu’on se fait écouter des choses entre nous.

Edouard : En artistes actuels, là j’étais en train d’écouter l’album d’un artiste qui s’appelle Loto Retina et c’est assez fou ! Je ne sais pas trop avec quoi il travaille mais c’est un peu de la musique d’ordinateur du futur. C’est très difficile à décrire, mais je vous invite à écouter.

Pochette de Mirage I © Baptiste Perrin
C’était un choix de faire des chansons en français, et ce n’est pas trop prévu de faire des chansons en anglais pour l’instant

Comment composez-vous ? Est-ce que ce sont les paroles ou la mélodie qui viennent en premier ?

Thomas : En général, c’est souvent un peu tout en même temps. Parfois je fais un squelette de chanson, parfois j’ai le refrain, parfois je n’en ai pas. Et après on travaille dessus ensemble.

Jusqu’ici vous avez toujours composé en français, c’est un choix ou peut-on s’attendre à des morceaux futurs en anglais par exemple ?

Thomas : C’était un choix de faire des chansons en français, et ce n’est pas trop prévu de faire des chansons en anglais pour l’instant. Je pense que l’on va rester dans notre langue maternelle que l’on maîtrise mieux.

Edouard : On avait déjà chanté en anglais, donc on est venu vers le français, et c’est vrai que ça ne donne pas envie de retourner en arrière. C’est mieux en français qu’en anglais.

Vous avez sorti « Désert » le 23 avril dernier pendant le premier confinement, et « Mirage » vient de sortir ce vendredi 6 novembre dernier (donc pendant le deuxième confinement), est-ce que le confinement a été une période d’inspiration et de créativité pour vous ou c’est une coïncidence ?

Thomas : C’est totalement une coïncidence !

Edouard : C’est vrai que j’ai remarqué ça, mais non (rire)

Thomas : Sur « Désert » on avait vraiment choisi de le sortir à ce moment-là parce qu’on voulait le sortir depuis longtemps et on trouvait que c’était une bonne occasion. Là pour « Mirage » c’était sur le calendrier, et on n’avait pas prévu un second confinement. Concernant la source d’inspiration, oui ça l’a été un petit peu, tout est long et lent mais en même temps on a quand même réussi à faire des petites choses. Mais je t’avoue que le second confinement là, ça va être un peu du sport.

© Laurie Bisceglia

Comment est né « Mirage », quelle est l’histoire derrière ce titre, pouvez-vous nous en parler ?

Thomas : Ce n’est pas vraiment une histoire très concrète, c’est plus une impression de déjà-vu. C’est un peu onirique : entre le rêve et la réalité. C’est pour cela que le titre « Mirage » je trouvais ça intéressant.

« Mirage », ce n’est pas forcément une chanson d’amour non plus. C’est plus une chanson de réflexion, de rêve, de brouillard interne

Vous aviez dit que l’inspiration de Pépite provenait surtout de la vie sentimentale de Thomas, est-ce que c’est toujours le cas pour vos futurs projets ? Parce que l’on est passé d’un premier EP “Les bateaux” qui traitait de la rupture amoureuse, à « Renaissance » qui est déjà plus optimiste et dansant, est-ce qu’on reste dans la continuité de cette histoire-là ?

Thomas : « Mirage », ce n’est pas forcément une chanson d’amour non plus. C’est plus une chanson de réflexion, de rêve, de brouillard interne. Mais c’est vrai que c’est relié à des choses que j’ai déjà pu ressentir. Après pour les paroles, ça correspond plutôt à des périodes de ma vie, mais il n’y a pas forcément de suite, il n’y pas de liens de temporalités ou d’envie d’écrire une histoire particulièrement.

Edouard : C’est souvent à la fin de l’EP ou de l’album que l’on réalise ce qu’on a fait. L’histoire s’écrit un peu d’elle-même.

Quels sont vos prochains projets, à quoi peut-on s’attendre ?

Thomas : Déjà il y a des chansons qui sont faites, on a pas mal de démo. Après, à voir comment tout cela va sortir. On ne sait pas encore si ce sera un EP ou un disque, mais en tout cas il y a quelque chose qui va sortir.

Edouard : Et on sortira un single bientôt !

On a mis beaucoup de temps à trouver un titre à cette chanson ! C’est la première fois que ça nous arrivait de buter de cette manière

Vous avez déjà collaboré avec des artistes comme Benoît de Grand Blanc ou encore Voyou, est-ce que des futures collaborations sont prévues ?

Thomas : Concrètement pas vraiment pour le moment, mais il va y en avoir je pense.

Edouard : On est en plein dedans là, on est en pleine phase d’écriture pour le moment, mais on fait appel à des petites mains effectivement.

Thomas : Mais pour l'instant, comme il n’y a rien de sûr, on préfère garder ça secret. Mais on ne gardera pas le secret longtemps !

Avez-vous une anecdote à nous raconter sur « Mirage » ?

Edouard : On a mis beaucoup de temps à trouver un titre à cette chanson ! C’est la première fois que ça nous arrivait de buter de cette manière. Généralement, Thomas a soit un titre directement en tête, soit je fais une petite démo qui me fait penser aux paroles et ça vient. Mais là, on n’avait pas trop d’idées. Le nom de la démo c’était « Partage », et ce n'était pas du tout un bon titre pour cette chanson. Je crois qu’on a mis un mois à trouver le titre.

Thomas : On a trouvé « Mirage » en cherchant ce que je voulais dire dans cette chanson, parce que ça ressemblait plutôt pas mal à un mirage, surtout le refrain, et je trouvais que ça marchait bien !

Edouard : Parce que ça correspondait bien à cette notion entre le rêve et la réalité.

© Laurie Bisceglia

Pour finir, est-ce que vous auriez un artiste à nous faire découvrir ?

Thomas : Oh et bien il y a cet artiste que j’aime beaucoup en ce moment qui s’appelle David Numwami et qui a déjà sorti deux titres « Beats ! » et « le Fisc de l’Amour », et qui va peut-être sortir un EP.

Un mot pour la fin ?

Thomas : Un peu comme dans Kamoulox ? (rire) Et bien, micro !

Edouard : Et Acajou !

Encore merci à Pépite pour leur temps et leur bonne humeur !


 

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