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Rencontre avec Super Daronne, un collectif aux multiples facettes


Le collectif bordelais Super Daronne est né à l’initiative de Thibault alias Juniore réunissant Jérôme - RIGO, Xavier - Doowi et Quentin - Taktyle. Super Daronne c’est tous les styles de musique allant de la house, à l’italo-disco, en passant par la techno ou le reggae. C’est cet univers éclectique qui font leur force. Car justement, quand Super Daronne est aux platines, tout le monde y trouve son compte et surtout, tout le monde DANSE. Super Daronne c’est avant tout la personnification d’une géante fête colorée où les limites sont effacées. Feather a pu rencontrer le duo Thibault et Jérôme le temps d’une interview.



Feather : Comment le collectif s’est-il formé ? Depuis combien de temps ?

J : Le groupe s’est formé à l’initiative de Thibault.

T : Oui, c’est vrai. En fait, je voulais former un vrai collectif. Je suis allée rechercher 3 autres artistes qui sont RIGO, Doowi et Taktyle. Je voulais vraiment les sélectionner pour leurs compétences, choisir des personnes aux univers qui matchaient avec le mien.

Cela fait maintenant presque 2 ans, puisque le collectif s’est formé le 1er janvier 2017.


Pourquoi un nom à connotation féminine pour un groupe de garçons ?

Dans Super Daronne on cherchait le superlatif avant tout. Au début, on avait pensé à Super Maman mais « daronne » est un mot de notre génération, que tous les jeunes connaissent. Et la Super Daronne c’est comme une cinquième personne, une figure féminine qui nous surveille, parce qu’au fond, on est des grands enfants.


Votre identité visuelle est plutôt forte, colorée et assez artistique… Qui en est à l’origine ?

Il est certain que sans communication et graphisme, on n’existe pas aujourd’hui. On a fait appel à plusieurs graphistes différents. C’est souvent Xavier qui s’en occupe, c’est un mordu d’art contemporain. On essaye à chaque fois de donner quelque chose de coloré, de dynamique, de jeune, à l’image qu’on a de la fête.


Quelle est votre relation avec les autres collectifs bordelais ?

On a eu l’occasion de collaborer avec le collectif A l’eau pour la fête de la musique et c’était cool. C’est comme une famille qui s’élargit le temps d’une soirée. Nous ce que l’on voit c’est qu’il y a plein de choses qui se font et que ça nous rend heureux de voir que la musique électronique est représentée chaque week-end avec ferveur dans notre ville. On rencontre aussi les autres acteurs de notre monde et on dégage un certain engouement commun dans un esprit de camaraderie. Et ça c’est SUPER !


© VICTOR MAGNOT

Justement, que voyez-vous quand vous pensez à l’univers musical bordelais ?

Ce qui est sûr, c’est qu’on ne se porte pas trop mal au niveau de la musique électronique. On a des scènes qui accueillent des artistes internationaux comme des moins connus. Cette offre musicale variée, qui donnent lieu à plein d’évènements, c’est une dynamique qui nous inspire énormément. Après, ce qu’on aimerait faire avec Super Daronne, c’est inviter des artistes qui méritent d’être connus.


Comment le partenariat avec l’Iboat s’est-il mis en place ?

On a une résidence là-bas, qui nous permet de recevoir des artistes qui sont contents de venir jouer. Il se passe tout de même un truc quand Super Daronne débarque sur le bateau. On essaye toujours de proposer des soirées différentes, d’amener une déco ou des trucs drôles (justement c’est Xavier qui s’occupe de la scéno).


Après ce qui est difficile, c’est qu’il faut qu’on trouve des artistes qui n’ont pas déjà été invité. Et qui nous ressemble aussi. Mais pour le moment, nos soirées se remplissent toujours bien et ça c’est cool.


Quelle est l’un des meilleurs souvenirs d’un de vos sets ?

J : Moi c’était il n’y a pas si longtemps, le 17 octobre aux Heures Heureuses à Darwin. C’était dingue, il s’est vraiment passé comme un tour de passe passe entre le public et nous quatre, l’énergie était folle.


T : Moi c’était au Poisson Rouge, un bar aux capus tenu par JR. Y’avait 200 personnes max, mais c’était une ambiance de malade. Quand on a joué le dernier morceau, on sentait vraiment une émotion.


Quels sont vos projets futurs ?

Tout ce qu’on peut vous dire c’est qu’on prépare énormément de projets dont notre anniversaire : les 2 an. Donc…restez connectés !!


© Les Heures Heureuses

Pour finir, comme je vous ai interviewé en duo, je vous propose de terminer par le commencement et de vous présenter chacun, mais en répondant aux questions de l’autre.

Thibault peux-tu nous dire qui est Jérôme et inversement ? Comment vous vous décrivez ?

J : Thibault… Je dirais que c’est un grand farceur de 21 ans, à la chevelure blonde dorée, un bordelais de pure souche, un entre deux mers, vaillant, polyvalent, qui a beaucoup de culture et qui sait être toujours bienveillant.


T : Jérôme j’aime bien le surnommer « le grand marabout de la turntable ». Il vient de Pau, c’est notre jeune guide de la musique, il connait tout, il a une culture du disque incroyable pour un mec de 21 ans. Il retient tous les noms, c’est un vrai travailleur. C’est aussi quelqu’un de droit et bien sûr mon copilote ! Avec ce projet, il s’est créé une réelle amitié entre nous.


Quelle est la musique/rythme incontournable pour Thibault / Jérôme ?

T : Jérôme a une première influence qui vient de la house avec un ascendant hip hop. Mais il s’ouvre aussi à l’italo-disco par exemple ou l’afro-funk. Bref, multiples influences.


J : C’est pareil, on est tous influencés par plein de styles différents, c’est ce qui fait notre identité aussi. Mais je dirai que Thibault, de par son influence parentale peut-être, choisit toujours une musique énergique, très colorée, qui te fait rester sur la piste de danse.


Qu’est-ce que Jérôme / Thibault fait avant / après un set ?

J : Alors on a un rituel qu’au final on fait tous, c’est le pipi avant le set. Il est obligatoire. (Rires)


T : D’ailleurs on se retrouve souvent tous les quatre à pisser, y’aurait une bonne photo à prendre (Rires). Après, Jérôme a un rituel bien à lui : avant chaque set, il ouvre son bac à disques et il se remémore sa sélection, il relève certains disques pour les passer en premier par exemple.


J : Après on passe toujours « la dolce vita » en dernier morceau. Mais pour le rituel d’après set, on s’en rend pas compte mais on en a un ! On se prend toujours dans les bras, comme pour se féliciter.



Je remercie chaleureusement Jérôme et Thibault qui ont donné de leur temps pour cette interview. En tout cas, moi je ne l’ai pas vu passer… Avec Super Daronne, le temps s’envole comme des paillettes.


Alors venez testez l’expérience le 23 novembre prochain à l’Iboat avec Bradley Zero pour un set qui nous fera danser jusqu’au bout de la nuit…


Infos pratiques :

Iboat : tram B, arrêt Cité du Vin

Quai Armand Lalande

Bordeaux

 

Eva Pons I 09/11/2018

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