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Rendez-vous à l’Opéra


L’Opéra peut paraître intimidant, exclusif et hors budget pour les non initiés. À bas les idées reçues.

Feather, invité par l’Opéra National de Bordeaux, à l’occasion de l’entrée au répertoire du ballet La Fille Mal Gardée d’Ashton/Hérold, a pu pénétrer dans les coulisses biens gardées d’un des monuments les plus emblématiques de Bordeaux.



Une visite exclusive de l’Opéra


Accueillis par le majestueux escalier d’honneur, décoré pour l’occasion de feuillages champêtres et de fausse neige, la visite progresse ensuite de salles en salles, aux styles architecturaux marqués par les différentes époques.

Quelques escaliers biscornus et étroits plus tard, nous arrivons au point culminant de l’Opéra. La découverte de l’atelier de couture, sous la grande charpente apparente du monument fait son petit effet. Appelé également la salle des peintres, par son ancienne fonction d’atelier de peinture à décors, celle-ci permet aujourd’hui d’habiller danseurs et chanteurs d’opéra.



Suite à cela, direction la fameuse terrasse de l’Opéra ornée de ses muses qui veillent sur la ville. Une très belle vue s’offre alors à nous avec une incroyable perspective sur la place de la Comédie, les allées de Tourny et même la colonne des Girondins au loin.




Viens l’heure ensuite d’un petit échange avec Eric Quilleré, directeur de la Danse pour la pièce La Fille Mal Gardée, Marc Leroy-Calatayud, chef d'orchestre du ballet et deux danseurs Vanessa Feuillatte, première danseuse du ballet et Marc-Emmanuel Zanoli.

L’occasion de nous expliquer pourquoi ce ballet est si spécial pour l’Opéra de Bordeaux et d’en savoir un peu plus sur le monde du ballet.



Le ballet


La Fille Mal Gardée a vu le jour à Bordeaux même, dans le Grand-Théâtre en 1789. Oeuvre mondialement célèbre, elle fait son retour en 2018, 230 ans plus tard sur sa scène d’origine.

Histoire assez simple, décors champêtres et humour british rendent ce ballet totalement singulier et accessible à tous les publics. Pas question de s’ennuyer, les actions s'enchaînent les unes après les autres, ce qui donne une réelle dynamique à celui-ci.


Le plus de cette pièce ? Les danseurs changent de rôle selon les représentations et proposent leur performance symbolique et unique de par leur personnalité, à un public attentif au moindre détails. Éclats de rire et émotions se bousculent tout au long de la pièce.

Un amour jeune et innocent certes mais qui rappelle à toutes les générations les prémices d’une flamme entre deux êtres. Vient s’ajouter à cela un rythme unique donné par une troupe jeune

et dynamique.

S’installer au sein de l’Opéra National c’est avant tout vivre une expérience visuelle. Son plafond nous entraîne dans un rêve. Une telle beauté nous impose, sans aucune règle, un calme olympien, un respectueux silence. Prêtant yeux et oreilles au passé de ce monument unique, on peut s’imaginer l’Histoire qui a parcouru ses couloirs et ses murs.


Profiter de cette beauté n’est plus élitiste aujourd'hui et l’Opéra National de Bordeaux l’a bien compris. C’est pourquoi celui-ci propose divers programmes en prenant soin de ne laisser personne de côté. Offres étudiantes, programmes adaptés aux enfants, actions culturelles et pédagogiques, tout ceci dans le cadre d’une démocratisation et d’ouverture aux spectacles vivants, c’est ce que s’applique à mettre en oeuvre chaque saison l’Opéra de Bordeaux.



 

Emma Seintouil et Fanny Mielnitchenko I 16/03/19

© Emma Seintouil

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