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Un parcours enrichissant avec Mac Milio

Dernière mise à jour : 26 mai 2020

Emilio MENARDI alias Mac Milio est arrivé sur Bordeaux en 2015 pour suivre sa formation de DJ/Producteur à la DJ Art School et continuer ses études dans le son au sein du CFPM en cursus Musicien/technicien du son. Résident à l’association bordelaise Molécule depuis peu, ce dernier se consacre à la musique électronique et travaille souvent en collaboration avec Batiste Forestier, chargé de la direction artistique. Depuis 2014, Mac Milio pratique des morceaux aux sonorités majoritairement House, Bass Music et se produit dans plusieurs lieux bordelais tels que le SPUTNIK, le “Chez toi”, “Le Quartier Libre” ou encore “Le Hangar Fl”.  C’est avec plus de détails que ce dernier nous en parle. 

© Théo Jousselin

Salut Emilio, tu fais de la musique électronique aux sonorités majoritairement House, Bass Music. Peux-tu nous dire d’où ça vient ?

Du plus loin que je me souvienne, j’ai amorcé ma découverte de la musique électronique au collège, avec dans un premier temps le Hardstyle. Des artistes tels que Noisecontrollers, Headunterz, ainsi que les festivals Bassleader ou encore Qlimax ont forgé mon affection pour cet univers. Puis, en 2011-2012, l’explosion de festivals comme Tomorrowland aidant, je me suis progressivement dirigé vers l’EDM. Jusqu’aux alentours de 2014, j’ai été très grandement influencé entre autre par les sonorités explosives de Steve Aoki et Afrojack qui sonnaient à l’époque comme totalement révolutionnaires pour moi ! Vers 2014 , j’ai découvert la vague Future House amorcée par Tchami ou Oliver Heldens. Je dirais que ce sont eux qui m’ont réellement donné envie de créer ma propre musique. Ces synthés tellement atypiques, ces bassline si complexes et à la fois groovy, accompagnés de rythmiques House classiques ; je devais essayer ça ! J’ai donc commencé par expérimenter un style Future House plutôt “mainstream” et c’est en rencontrant différents acteurs de la scène électronique que je suis parvenu à m'approprier plus sérieusement les codes du genre pour les façonner à mon image. De plus, depuis 2-3 ans je me suis intéressé à un grand nombre de styles de musique électronique comme la House, l’Electronica, la Drum and bass, la Dupstep, la Techno où encore la Future bass, à travers des artistes comme Koan Sound, Jon Hopkins, Flume, Four Tet, Will Clarke. Mais ma plus grande inspiration au cours de ces 2 dernières années est sans conteste Kyle Watson, un producteur Sud-Africain produisant majoritairement de la House au sound design vraiment original et personnel, notamment grâce à un travail sur les basses qui est selon moi assez exceptionnel. C’est donc un artiste que je conseille vivement de prendre le temps de découvrir, qu’on soit consommateur de musique électronique ou pas. C’est à travers ces influences venant d’horizons si variés que mes productions ont évoluées pour devenir ce qu’elles sont aujourd’hui.

Parle nous de tes divers sons et de ton EP “Off Screen”  ? 

Comme évoqué précédemment, j’ai commencé avec des morceaux aux sonorités plutôt enjouées à travers “Kick the Wild Side” et Wild Trip qui sont plutôt des morceaux House avec une mélodie assez entêtante. Plus tard, il y a eu “Eon”, un morceau cette fois-ci plutôt orienté Melodic Techno mais également “On Lock, qui est majoritairement axé G-House. On peut voir qu’il y a eu pas mal d’essais différents, mais c’est vraiment cette année avec mon EP Off Screen qu’un tournant dans mon projet a été marqué. Il s’agit d’un EP plutôt House avec 2 tracks à la bassline puissante et qui ont un rythme très soutenu, taillées pour les clubs. L’idée en les composant était vraiment de proposer quelque chose de différent tout en y intégrant un groove capable de faire bouger les gens sans problème. Après Off Screen, c’était au tour de mon morceauTest Me” ! Celui-ci est vraiment plus agressif avec toujours une bassline très entrainante, plus proche de la Tech House. Le dernier morceau en date est “Control”. C’est un morceau un peu plus Techno avec une mélodie assez simple comme fil conducteur, soutenue par une bassline en contre temps pour apporter ce rythme si particulier au track. Concernant mes sons à venir, eh bien…  Disons que j’ai dernièrement produit beaucoup de choses qui devraient sortir très prochainement ! Mais je n’en dis pas plus…  

© Batiste Forestier

Comment travaille-tu sur tes futurs sons ?

Concernant ma manière de travailler, je fonctionne beaucoup à l’inspiration, je ne me m'impose pas de deadline.. si je n’ai pas d’inspiration, je ne me force pas et je fais autre chose. Je travaille sur Ableton live, je fais mon mix moi même. Je masterise aussi mes morceaux moi même mais il m’arrive parfois sur certain morceaux de les faire masteriser par quelqu’un d’autre pour avoir une oreille extérieure dessus. Je fais aussi du mastering pour d’autres artistes. Je fais pas mal de sound design, en ce moment je suis à fond sur le plugin Serum que je trouve énorme pour faire de grosses bassline. J’aime aussi beaucoup utiliser des réplique de film que je destructure dans tous les sens pour en faire des ambiances sur mes breaks.


Pour terminer, parle-nous de Molécule l’association dont tu es membre ?

C’est une association organisatrice d’événements culturels principalement musicaux. Je suis entré en contact avec eux un peu par hasard, via des connaissances en commun. Ils m’ont proposé une première date au Parallel en décembre dernier qui s’est avérée être une excellente expérience ! Depuis je suis régulièrement présent aux soirées qu’ils organisent, j’ai notamment fait la première partie de Farrago et Mylo Spykers le 31 janvier dernier et je ferai le closing de Popof au Hangar FL le 25 septembre prochain si toutes les restrictions sont levées.

L’entente au sein de l’asso se paye le luxe d’être vraiment agréable, les profils se complètent et l’entraide pousse chacun à se donner un peu plus dans son projet personnel. En conclusion je peux dire sans trop m’avancer qu’avoir croisé le chemin de Molécule a été une grande bouffée d’air frais pour moi !

© Théo Jousselin
 

Manon Vincent I 21/05/2020

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