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Banana café

Dernière mise à jour : 6 mars 2018

Mmmh rien que le nom nous donne envie ! L’équipe vous a dégoté la nouvelle bonne adresse : un café local et/ou bio qui a vu le jour le 10 février au numéro 5 du cours Pasteur, en face de l’arrêt musée d’Aquitaine.

Né de la rencontre entre deux passionnés de bonne nourriture et de musique; Kelly d’origine londonienne et Thibault originaire d’Angoulême ont décidé d’ouvrir leur propre café à Bordeaux où ils sont installés depuis septembre.

Initialement dans l’industrie musicale et dans l’ingénierie, ces deux amoureux décident de changer de vie suite à de nombreux voyages afin de réaliser leur rêve.

Vous pouvez y déguster de gourmands snacks et boissons : pancakes, banana toast, energy balls, golden latte… comme de délicieux plats : salade de gnocchis de patate douces ou encore pancakes salés.

L’idée est de se relaxer, se régaler et faire la fête. On y mange, boit, écoute de la musique, danse, bouquine et on peut même y acheter des vinyles !



Comment est né le Banana Café ?

​Thibault : Pour revenir au tout départ, on s’est rencontrés dans les Landes en vacances. J’avais un poste en Italie et je devais bouger en Inde, c’est alors que Kelly a quitté son taff pour m’accompagner en Inde. On y est resté 1 an. J’en ai eu marre de mon métier d’ingénieur, j’ai eu envie de tout plaquer et on s’est dit qu’on allait s’installer a Contis dans la maison de Kelly. On a retapé la vieille ferme landaise que j’avais, pour en faire un gîte. Un an après on a lancé un foodtruck à Contis, la Cofrab, et c’est là qu’on a mis un premier pied dans la restauration. Kelly a commencé à s’intéresser à la nourriture dite healthy, pour de réelles convictions et non pas par lubie ou parce que c’est à la mode. C’est là qu’on a décidé d’ouvrir notre propre café sur Bordeaux, ma ville de prédilection.



Pourquoi ce nom ?

Kelly : On était à la plage et on avait plein d’idées en tête. On était un peu perdu, c’est sorti comme ça. On a sorti « Banana Café » et ça nous a paru évident.


Comment sélectionnez-vous vos produits ?

Kelly : Nos fournisseurs viennent principalement du réseau de Clément car il était dans ce monde là des produits locaux.

Thibault : Nos produits c’est local en premier, c’est notre priorité. Et si pour certains produits on ne trouve pas du local, ce sera a minima du bio. C’est local et/ou bio. On va également s’approvisionner dans une ferme d’amis à Contis pour tout ce qui est infusion et herbes aromatiques. On n’a pas besoin d’avoir de grosses quantités, on fait avec les produits de qualité qui nous tombent sous la main et on crée à partir de ça.


J’ai vu un livre de recette d’Ella Woodward, une célèbre bloggeuse culinaire qui fait aussi beaucoup d’energy balls. A-t-elle été une source d’inspiration ?

Kelly : Bien sûr, finalement elle a lancé son business parce qu’elle avait une maladie qui l’affaiblissait et elle a réalisé que c’était par rapport à la nourriture donc elle a changé son régime. Pour ma part, ce n’était pas que j’étais malade mais j’avais déménagé en France pour être avec Thibault et je ne peux pas manger de gluten. C’est de famille, nous sommes polonais à la base et beaucoup de personnes en Pologne y sont intolérantes. Je me suis dit « ok, je vais habiter en France, comment je vais faire pour manger ? ». Tout ce qu’on fait au Banana Café est donc également sans gluten.

Thibault : On ne veut pas trop communiquer là-dessus. On ne veut pas utiliser le bio, healthy et sans gluten comme une façon de promouvoir le café car pour nous c’est comme une logique, c’est normal. Clément, notre chef, travaille beaucoup sur les recettes. Il est vraiment à la recherche du goût et c’est vraiment ce qu’on recherche. Des choses bonnes avec de bons produits. C’est assez difficile pour lui car il doit faire face à de nombreuses contraintes : ne pas utiliser de gluten ni de sucre raffiné. C’est l’ancien chef de La Belle Campagne, un restaurant bordelais, où il avait les contraintes du local et du bio. Il est super curieux, ouvert et créatif. C’est à la fois un artiste et technicien.


Un produit phare ?

Kelly : Pour moi ce serait les pierogis, des ravioles polonaises, qui me rappellent mon enfance.

Thibault : Nos pierogis sont fourrés de purée de pomme de terre, des petits herbes et oignons. On les dore au four et on met une crème de brebis dessus. On a aussi le banana toast : du banana bread et beurre d’amande fait-maison, accompagnés de rondelles de banane, sirop d’agave et amandes.

On a goûté les energy balls, de merveilleux snacks qu’on ne retrouve pas partout.


Qu’est ce qui selon-vous vous différencie également des autres cafés/restaurants similaires?

Kelly : Les gens ne connaissant pas beaucoup les energy balls ici. On voit ça pas mal dans les cafés en Australie et à Londres. L’idée c’est que si tu as une petite faim, c’est le snack sain parfait qui te donne l’énergie qu’il te faut. De plus, j’ai étudié la naturopathie pour lancer le café, et ce qui est plaît aussi c’est que ce soit cru. Beaucoup de personnes vegan ne mangent principalement que cru.

Thibault : Ce qui nous différencie aussi c’est que tous les dimanches, pour nos brunchs, des dj viennent mixer. Le dimanche c’est la fête. On vend également des vinyles. Ce sont des sélections très spéciales soigneusement choisis et commentés par des passionnés de musique dans l’optique de la découverte.


Des projets ?

Thibault : Former toute l’équipe à la naturopathie pour avoir les bons réflexes et maîtriser totalement tous les nutriments qu’on utilise dans nos recettes.

Kelly : Se tourner plus vers un restaurant en proposant un service du soir les jeudi, vendredi et samedi avec une carte complètement différente. On va se munir d’un deuxième chef.

De plus, on va lancer un Soundcloud. Le côté musique est très important pour nous. C’est le monde d’où je viens.

Thibault : En pleine après-midi on peut avoir de la house par exemple. On peut danser. On ne veut pas que ce soit tout calme.


Blandine Pichon I 05/2017

© Blandine Pichon / Banana Café

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