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Des céréales nommées Bandies !

Dernière mise à jour : 18 mai 2019

Le groupe poitevin Cocktail Bandit signe un superbe Ep intitulé « Bandies » sortie sous leur propre label, La Coopérative. Ça a en même temps l’odeur du pneu qui chauffe sur l’asphalte et d’un champ de tournesol, voilà ce que l’on ressent à l’écoute du disque.


©Philippe Nominé
©Philippe Nominé

C’est une totale autoproduction, de l'enregistrement à la conception graphique en passant par le mixage, qu’offre ce trio, à tout juste la vingtaine. Ils affirment leur style, définissant leur musique entre disco durable et house équitable. Clément, Lucien et Tom ont travaillé essentiellement avec des instruments à l'ancienne, vieilles boîtes à rythmes, vieux synthés...qu'ils ont associés avec les guitares et basse électriques de leur adolescence, thème central pour ce nouvel Ep. Plus Dance que leurs anciennes productions, le disque se prête d’avantage au dancefloor.


Animé par une volonté de casser les codes et d’affirmer un peu plus leur image, le groupe à repenser la façon de distribuer sa musique tout en s'amusant à partir d'une contrainte.


Une fois de plus, le concept n’est pas courant, il est surtout parodique (leur premier album était sorti en K7 à l'allure de mini-VHS), il s’agit ici d’un paquet de céréales, façon Kellog's créant un véritable objet en plus du disque. Clin d’oeil à notre enfance et aux CD-rom offerts dans les paquets de céréales.


Le thème de l’Ep est un retour assumé à leurs origines géographiques, la campagne du Poitou-Charentes. Les après-midi sur la pelouse cramée du stade municipal, les cours de

récréations, les vigueurs de l’adolescence, les dessins animés, les animaux de compagnies… voilà entre autres les thématiques abordées par les 5 titres. Le nom de chaque piste est le seul texte disponible, en plus de celui présent sur la boite bien entendu, puisque c’est un projet instrumental, et ça en vaut la peine ! Les trois musiciens ont gardés leur âme d’enfant, et l’insouciance qui va avec, et ça se ressent à l’écoute.



Un disque à consommer sans modération !



 

Louis Legras I 15/05/19

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