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En route pour Gignac et l’Ecaussystème Festival !

Dernière mise à jour : 24 sept. 2021

Situé dans le nord du département du Lot (46), Gignac et ses 680 habitants nous accueillent sur leur terre pour nous faire passer six jours de musique, de joie et de bonne humeur à l'Ecaussystème Festival !

© Guillaume Ferran

Notre arrivée vendredi soir débute sous un ciel menaçant mais dans l'euphorie générale de se retrouver à nouveau en festival après un an et demi de crise sanitaire.

Et ce sont Les Humeurs cérébrales, groupe local, qui ouvrent le bal avec leur musique rock celtique et donnent le ton pour cette soirée qui s'annonce festive ! Leur énergie débordante et leurs textes pleins d’humour sauront nous mettre rapidement dans l’ambiance à grands coups de flûtes, de violon, d’accordéon et de cornemuse (bien évidemment !).


Après cette mise en bouche locale, c’est maintenant au tour de nos papilles d’en profiter auprès des food trucks qui nous proposent de succulents burgers au confit de canard, des parmentiers de canard et même des sandwichs au foie gras !!! Oui ! Je vous le confirme ! Nous sommes bel et bien au pays du canard !

A noter qu’un stand vegan est quand même présent pour ne laisser personne sur sa faim.


© Guillaume Ferran

Pas le temps de digérer que monte sur scène la bande de copains de la Rue Ketanou, ces joyeux musiciens issus du théâtre du fil qui ne cessent de nous faire danser depuis plus de 20 ans. Leur musique bohème, tzigane et enjouée emporte le public qui connaît par cœur "Les cigales", "C'est pas nous qui sommes à la rue" ou encore "Tu parles trop"...

La pluie s'est arrêtée ; tout le monde transpire sous son k-way après s’être pris bras dessus, bras dessous mais c’est bien la frustration qui règne lors de la dernière chanson du rappel.

Ce n’est pas la canicule en ce vendredi soir mais il est temps d’aller s’abreuver auprès du bar qui propose plusieurs breuvages alcoolisés ou non, dont de la bonne bière locale qui sera notre choix.


© Guillaume Ferran

La lumière de la scène s’éteint et c’est maintenant au tour de Deluxe d’ambiancer les festivaliers de Gignac. Le groupe à moustaches aixois vient clôturer cette belle soirée en mettant le feu sur scène à leur tour avec leur musique funk, soul, groove. Leurs costumes colorés et les jeux de lumière ajoutent à la musique un véritable spectacle visuel. On en prend plein les yeux ! La chanteuse Liliboy n'hésite pas à faire le show, accompagnée par ses 5 musiciens, dont le saxophoniste débordant d'énergie.

Nous avons hâte d'être demain pour la suite des festivités…


De retour samedi soir, le temps est toujours maussade mais n'entame ni la motivation des bénévoles, ni celle des festivaliers qui attendent avec impatience les groupes du jour.

© Guillaume Ferran

Après avoir laissé passer l’averse, nous sommes guidés naturellement vers la scène pour découvrir Thomas Kahn qui nous présente son premier album "Slideback" et qui nous embarque rapidement avec sa guitare au rythme de la musique soul et de sa voix envoutante. Surnommé « le petit prince de la Soul contemporaine », Thomas, 30 ans, est un jeune chanteur, auteur, compositeur et interprète. Son timbre chaud n’est pas sans nous rappeler les plus grands artistes noirs américains. On se laissera facilement emporter outre atlantique par cette voix unique pour une balade dans les années 50.


© Guillaume Ferran

Après une énième averse qui a décidé de se joindre au festival, et nous a obligé à nous abriter sous les barnums, c'est l'arrivée sur scène des Ogres de Barback qui fait cesser la pluie. Ces quatre frères et sœurs multi-instrumentistes (25 instruments rien qu'à eux 4 ! 40 avec la fanfare…) nous invitent à un voyage musical en passant par le Bénin avec la fanfare Eyo'nlé, la musique traditionnelle avec Guillaume Lopez ou encore les percussions orientales avec Tarek Maaroufi. Ce groupe au label indépendant tourne depuis 25 ans avec toujours la même énergie et un engagement sans faille avec des textes qui mêlent tolérance, réalisme et poésie. Leur musique est un heureux mélange de chanson française à texte, de culture tzigane et de musique du monde. Le public, en liesse, saute, danse, chante à tue-tête au son des guitares, trompettes, violoncelle, accordéon, trombone, piano, tuba, scie musicale, tambours… Le concert se termine par une reprise de NTM "La manche/That's my people" puis par un medley de quelques-uns de leurs titres les plus connus avant de laisser place à Tryo.


© Guillaume Ferran

Arrive enfin Tryo, qu'on ne présente plus. Christophe Mali, Guizmo et Daniel Bravo montent sur scène sans leur acolyte Manu Eveno qui a quitté le groupe après avoir enregistré leur dernier album tous les quatre "Chants de bataille". Ce groupe qui mélange des notes de reggae et de chanson française reste éminemment engagé sur les questions sociales et écologiques. Et si la plupart des festivaliers ne connaissent pas encore leur dernier album, ils reprennent évidemment en chœur "L'hymne de nos campagne", "Désolé pour hier soir" ou encore "La main verte".



© Guillaume Ferran

On termine donc ce festival en beauté et on repart sur Bordeaux, déçus de ne pas pouvoir rester pour Ben Mazué et Gaël Faye le lendemain...


Pour découvrir plus de clichés de cette édition de l'Ecaussystème, c'est par ici !



 

Hélène et Guillaume Ferran I 08.09.21



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