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Entretien ensoleillé avec Énaé

À l’occasion de la sortie de son prochain EP « 528Hz », nous avons pu nous entretenir avec Énaé, une fille dont le rayonnement se ressent jusque dans sa musique. Entre hiphop, R&B, soul, et même des notes de flamenco, Énaé est une artiste très polyvalente qui déborde d’inspiration musicale et artistique. Feather vous invite à plonger dans l’univers d’une jeune femme talentueuse et avec un bel avenir devant elle !

© Crédit photo : Mister Fifou
Avec l’encouragement de mes proches, et voyant le petit engouement en train de se créer autour de mes premiers morceaux, j’ai fini par décider de m’y lancer pleinement !

Peux-tu nous parler de tes débuts dans la musique ? Et quel est ton rapport avec l’art de manière générale ?


J’ai commencé la musique relativement petite. Au collège, j’étais dans une classe aménagée. Nous avions 8 heures de musique par semaine, des cours d’orchestre, des cours harmoniques, du solfège, etc. Ensuite, j’ai fait plusieurs années de conservatoire. Le chant est venu plus tard, j’étais trop introvertie et timide étant jeune, pour dévoiler ça aux yeux de tous, on va dire. Donc c’est plus venu vers mes 18, 19 ans, où j’ai vraiment commencé à écrire mes premiers textes.


Malgré avoir toujours adoré écrire, étant petite, j’écrivais des romans policiers, des poèmes, je faisais de la peinture aussi ! En bref, j’ai toujours baigné dans cette atmosphère artistique. Puis après avoir décroché ma première année en psycho, je me suis rendu compte que la musique prenait de plus en plus de place dans ma vie. Avec l’encouragement de mes proches, et voyant le petit engouement en train de se créer autour de mes premiers morceaux, j’ai fini par décider de m’y lancer pleinement !


Je veux que ça soit ma voix et ma manière d’interpréter les prods qui soit le lien entre les morceaux

Ton premier EP « 509 » est sorti en 2020. Ton prochain projet « 528Hz » sort fin 2023 (déjà disponible sur toutes les plateformes de streaming, allez stream !). Peux-tu nous parler de ton cheminement entre ces deux projets et qu’est-ce qui a changé artistiquement parlant pour toi ?


Je voulais quelque chose qui me ressemble encore plus, c’est-à-dire quelque chose de plus musical, plus de chanté et avec encore plus d’émotion que dans le premier projet. J’ai voulu faire des morceaux sans auto-tune ! Chose qu’il n’y avait pas dans mon premier EP, mais dans celui-ci, j‘ai voulu me dépasser dans ce côté chanté. Afin que mon identité soit reconnue grâce à ma voix. Et même si les prods ne se ressemblent pas, je veux que ça soit ma voix et ma manière d’interpréter les prods qui soit le lien entre les morceaux.

J’ai aussi évolué sur le plan personnel, dans ma manière de voir les choses, ma manière de bosser en studio, etc. Je suis vraiment contente de mon évolution depuis « 509 » et je pense que ça se ressentira forcément dans mon prochain EP « 528Hz ».


Tes musiques dégagent une vraie énergie, que ça soit dans les instrumentales ou dans la manière d'interpréter tes morceaux. Quelle importance portes-tu dans le choix de tes prods et dans le mix de tes chansons ?


J’ai composé et réalisé les trois-quarts du projet. Je suis vraiment investi en studio avec les compos ; et durant tout le process créatif, j’essaye de diriger et aiguiller les gens avec qui je bosse pour avoir le rendu que j’attends et qui correspond à ma DA. Je vais jusqu’à modifier certains détails des instrumentales, comme les percussions ou autres par exemple. Je suis très pointilleuse.

On peut dire que je suis co-compo et je suis très chiante sur ça ahaha ! On a déjà fait des V8, V9, V10 de certains morceaux, c’est pour te dire ! Donc oui, j’apporte une importance énorme au mix et au master de mes titres. C’est ce qui permet de créer une couleur à mes morceaux et de définir mon univers musical.


Quelles sont tes inspirations actuelles si tu en as ? Un ou une artiste en particulier à conseiller à ceux qui nous lisent ?


J’écoute énormément Kali Uchis en ce moment. C’est une artiste colombiano-américaine qui fait du R&B mélangé à de la Soul, c’est très chaud et j’invite les gens à aller découvrir ce qu’elle fait s’ils ne connaissent pas.

© Crédits photos : Énaé (Facebook)


Tes chansons nous font voyager à travers plusieurs styles et origines étrangères en termes de sonorités. As-tu déjà eu l’occasion de voyager pour t’inspirer et composer à l’étranger ? Ou tu aimerais dans le futur ?


Énormément oui, et j’y vois un réel intérêt pour mon inspiration personnelle. En premier, j’aimerais beaucoup aller produire en Espagne. Ma mère est d’origine espagnole et quand je vivais à Toulouse, on y allait tous les ans.

J’aime aller là-bas, c’est un endroit où je me sens bien donc je pense que je pourrai ressentir de nouvelles inspirations pour ma composition, c’est sûr. J’espère avoir l’occasion de pouvoir y faire une résidence un jour !


Je me démarque déjà grâce à mon identité musicale. Mais pour me démarquer davantage, je mise sur la scène

Aujourd’hui énormément de personnes se lancent dans la musique, et ça peut parfois être difficile de se distinguer des autres. Réfléchis-tu à une manière de te démarquer musicalement, ou tu fais la majeure partie de ta musique « à l’instinct » ?


Pour moi aujourd’hui, je me démarque déjà grâce à mon identité musicale. Mais pour me démarquer davantage, je mise sur la scène. Parce que c’est un peu mon terrain, donc je mise beaucoup sur ça pour me démarquer dans la tête des gens. J’ai déjà eu l’occasion de faire plusieurs premières parties ou des évents, qui ont étaient des expériences très cool et enrichissantes pour moi.

Mais aussi grâce à ma personnalité, montrer qui je suis, et pouvoir toucher les gens par ma manière d’être. Ça me paraît important.

© Crédits photos : Mister Fifou (en haut à droite) et Énaé (Facebook)


As-tu des ambitions plus lointaines ? Et comment imagines-tu ton futur en tant qu’artiste ?


Oui pleins, mais que dans la musique ! J’aimerai beaucoup, et ça commence déjà, faire de la DA pour des artistes. Co-produire des morceaux ou même pourquoi pas des projets entiers si j’en ai l’occasion.

J’aimerai aussi coacher des artistes, ou les accompagner dans leur développement artistique. Pourquoi pas créer un label aussi un jour. Mais ça ce n’est pas pour tout de suite encore.

Sinon, si je devais faire autre chose que de la musique. Je suis passionnée d’animaux, donc je pense que dans une vie parallèle, je me verrai bien ouvrir un refuge ou quelque chose autour comme ça ahaha. Mais ça, c’est pour plus tard, avant tout, c’est focus sur la musique !


Peux-tu nous parler de ton prochain projet « 528Hz » ? Quel est ton ressenti, et qu’est-ce que tu aimerais que les gens comprennent en l’écoutant ?


Alors déjà, c’est un projet qui me tient très à cœur, mon équipe et moi avons beaucoup travaillé dessus et nous en sommes fiers. Comme je l’ai dit, je me suis dépassé au maximum dans ma création, dans la compo des morceaux et dans le chant. J’ai fait attention à énormément de détails, pour donner à chaque chanson une ambiance différente, une identité unique et lui donner la couleur que je voudrais transmettre.

J’espère que les gens qui écouteront se rendront compte de l’implication que j’y ai mis. Et j’espère que l’EP vous plaira. Mais je suis déjà sur la suite, donc restez à l’affût de ce qui va bientôt arriver ! Le 12 Janvier 2024, c’est ma première date en tant que tête d’affiche donc n’hésitez pas à prendre vos places pour me voir jouer mon nouvel EP en live !


Note personnelle de notre rédacteur Théo :

« Encore un grand merci à Énaé pour cet échange partagé »

© Crédits photos : Virginie Cheri (à gauche et milieu) ; Lucy Crow (à droite)



Infos pratiques :

Nouvel EP en live d'Énaé

Le 12 janvier 2024

Le Hasard ludique, 128 Av. de Saint-Ouen, 75018 Paris

Pour prendre vos places, c'est ici !


 

Théo Giordanella I 11.12.2023

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