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Rencontre avec Kery James

On a eu l'occasion de papoter au téléphone avec Kery James, le rappeur iconique aux textes marquants et impactants. D’Ideal J, son premier groupe lorsqu’il avait 13 ans jusqu’à J’rap encore sortie fin 2018, le rappeur s’impose avec plus de 30 années actives dans le rap. Et on peut vous dire qu’il a mis le feu au Krakatoa de Mérignac !



Le chanteur que vous avez le plus écouté en 2018 ?

C’est à dire que je n’écoute pas beaucoup de musique et que je n’écoute jamais d’album en entier mais il y a pleins de musiques d’Orelsan que j’ai adoré.


Quand vous avez commencé, le rap était beaucoup moins populaire et maintenant qu’il est écouté de tous, comment arrivez-vous encore à vous instaurer ?

Dans le monde où l’on vit c’est une forme d’expression pour moi qui est naturelle. Le rap exprime beaucoup, les textes ressortent énormément de problèmes comme une substance revendicatrice. Les gens confondent souvent le r’n’b qui est omniprésent aujourd’hui avec le rap ce qui fait perdre les valeurs du rap, c’est assez dommage.


Trente ans après vos débuts, vous êtes toujours autant écouté par les nouvelles générations qui n’ont pas connu vos débuts, comment cela se fait-il d’après vous ?

Disons que mes textes d’il y a vingt ans font encore écho aujourd’hui. Ils sont toujours valables et marquent toujours autant les esprits. J’ai toujours voulu garder le même fond et cette écriture pour rester cohérent dans ma carrière et pour les gens qui aiment.


Si vous aviez un conseil à donner aux personnes qui vous écoute ?

Ne laissez pas les autres vous imposer des limites, faîtes ce que vous voulez et accomplissez-le, quoi qu’il arrive. Ne vous mettez pas de barrière.



Le morceau qui vous a demandé le plus d’investissement personnel ?

J’rap encore sûrement, car il est assez profond, mais tous mes morceaux m’ont demandé un investissement personnel assez important, le rap est avant tout un plaisir. Petit je n’aurais jamais cru en vivre, en grandissant la passion meurt un peu mais c’est toujours un plaisir. Puis se diversifier et s’adapter : film ou théâtre ! J’adore ce travail.


En tout cas merci beaucoup pour votre temps, on espère que vous allez continuer encore longtemps.

Merci, paix et force à vous pour la suite et votre avenir !


 

Océane Thomarat I 27/02/19

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